Jean-Luc Reichmann, c'est un sudiste au cœur gros comme ça. C'est un homme qui, chaque jour, partage ses valeurs, sa positivité, ses éclats de rires mais aussi ses failles, parfois, avec un naturel déconcertant et une simplicité incontestable. Pour toutes ces raisons, il est l'un des animateurs préférés des Français. Ce n'est donc pas un hasard, ni un coup de chance. C'est une place qu'il a su gagner dans le cœur des téléspectateurs, année après année. Et on peut dire qu'il y est très bien installé. A tel point qu'il n'en repartira sûrement jamais.
Habitué à se confier également en dehors des plateaux télé, celui qui anime les 12 coups de midi, a réitéré l'expérience. Il a en effet répondu aux questions de Yahoo, qui a recueilli son témoignage lourd de sens. Dans celui-ci, le binôme de Zette a parlé de différences. De la sienne, avec l'angiome dont il est atteint (sa tache sur le nez), mais aussi et surtout du handicap de sa sœur, sourde depuis sa naissance. Jean-Luc Reichmann a toujours pris soin d'elle, comme il prend soin des enfants dans Léo Mattéï, et l'a surtout aidée à voler de ses propres ailes.
C'est donc au micro de Yahoo que Jean-Luc Reichmann a expliqué qu'il a adapté sa voix de sorte à ce que sa sœur puisse l'entendre, et le comprendre : "Elle n'a pas de voix donc je suis obligé d'ouvrir la mienne [...] J'ai fait de la radio pendant très longtemps, ma sœur ne pouvait pas m'écouter. Je me suis mis à sa place, j'ai mis des bouchons dans les oreilles pour essayer de prendre ce timbre plus grave", a-t-il expliqué.
L'animateur a par la suite confié la grande évolution de sa sœur, qui a souhaité devenir caissière à 40 ans. Un choix que Jean-Luc Reichmann a redouté de par son handicap, mais qui s'est finalement très bien passé. Les clients sont avertis par un badge qu'elle porte, indiquant "Veuillez articuler car je suis sourde. Parlez-moi en face, autrement je ne vous comprends pas". Elle tenait la caisse dite "lente", destinée aux personnages âgées. Et cela se passait très bien comme le confie son frère protecteur : "C'est la seule caisse pleine, tout le monde s'y agglutine, c'est un truc de tarés [...] Elle prenait le temps de leur parler. Ça a été la libération de la parole pour elle et pour son entourage", a-t-il livré avec fierté.