Au Mali, 500 personnes ont été abattues par l'armée et des combattants étrangers selon l'ONU.
L'ONU a annoncé ce vendredi 12 mai qu'une enquête de la division des droits de l'homme de la mission de Casques bleus avait révélé des massacres en 2022.
Selon les Nations Unies, 500 personnes dont une vingtaine de femmes et sept enfants auraient été exécutées le 27 et le 31 mars 2022 à Moura.
Il ont été exécutées par les Forces armées maliennes et les personnels militaires étrangers après que la zone ait été totalement maîtrisée, Extrait du rapport de la MINUSMA.
Des tortures et sévices ont également été signalés.
Le Haut-Commissariat a aussi des motifs raisonnables de croire que
58 femmes et jeunes filles ont été victimes de viol et autres formes
de violences sexuelles, Extrait du rapport de la MINUSMA.
Dans un communiqué Volker Türk, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits
de l'homme, a affirmé que ces actes pouvaient
être jugés en tant que crime de guerre.
Concernant les combattants étrangers, l'armée malienne avait indiqué, en janvier, que des "instructeurs russes" avaient été envoyés sur le terrain pour aider à combattre les djihadistes.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a confirmé la présence de
miliciens du groupe privé Wagner au Mali.
Alors que l'armée malienne est mise
en cause dans plusieurs affaires, cette nouvelle enquête l'accuse d'un des crimes de guerre
les plus mortel depuis le début du conflit