Le maire de Saint-Brevin, Yannick Morez (DVD), a déclaré mercredi devant les sénateurs qu'il ne reviendrait pas sur sa démission, après avoir raconté la montée des violences à son encontre, réitérant sa critique d'un manque « flagrant » de soutien de l'État. Auditionné par la commission des lois du Sénat une semaine après sa démission, M. Morez a détaillé l'ensemble des menaces et agressions subies, mois après mois, depuis l'officialisation en 2021 du transfert près d'une école de sa commune d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) déjà présent depuis 2016. Ce projet avait soulevé l'opposition d'habitants rejoints par des groupuscules d'extrême droite, et le domicile du maire avait été incendié fin mars.