Jeanne Balibar est une habituée de Cannes, depuis sa première fois, en 1995, pour accompagner La Croisade d’Anne Buridan. Le film de Judith Cahen était programmé par l’alors toute jeune ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), et c’est dans cette même section parallèle que l’actrice, vingt-huit ans après, vient de présenter Laissez-moi, le premier long métrage très réussi du Suisse Maxime Rappaz. Entre-temps, Jeanne Balibar est régulièrement revenu sur la Croisette, à l’invitation de la Sélection officielle ou de la Quinzaine des Réalisateurs (devenue cette année la Quinzaine des Cinéastes). Elle a même été membre du jury, sous la présidence de Sean Penn, en 1988.
Quand on a préparé son album-photos du Festival de Cannes pour cette interview, il a donc fallu, abondance aidant, faire des choix cornéliens. Nous avons choisi de privilégier ses rôles dans des films en compétition – même si J’ai horreur de l’amour, le premier long métrage, sélectionné à la Quinzaine 1997, de la trop rare Laurence Ferreira Barbosa (un film et une réalisatrice qu’elle adore), aurait tout autant mérité d’y figurer.
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