Il fallait la voir lire laborieusement son texte, sa Palme d'or devant elle, pour fustiger la réforme des retraites (quel rapport avec le cinéma ?) et la politique culturelle du gouvernement. Tout juste sacrée pour son film Anatomie d'une chute, la réalisatrice Justine Triet jouait un rôle maintes fois interprété par d'autres, celui de la révolutionnaire à paillettes : « La marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend est en train de casser l'exception culturelle française », a-t-elle déclaré en prenant la pose.

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