La Turquie pousse sa candidature à l'Union européenne, Bruxelles demande des progrès.
Ce mercredi 6 septembre, le commissaire européen à l’Élargissement, Oliver Varhelyi, s’est rendu à Ankara pour rencontrer le ministre turc des Affaires étrangères et évoquer la relance des négociations sur son adhésion à l'UE.
Le ministère des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a expliqué que son pays souhaite que l'UE "aille de l'avant sans se laisser prendre en otage par des intérêts extérieurs".
Il fait ainsi référence à Chypre, qui demande à ce que le statut de l'île soit clarifié avant que les négociations entre la Turquie et l'UE ne reprennent.
Nous attendons de l'UE qu'elle démontre la volonté nécessaire à l'amélioration de nos relations et qu'elle agisse avec plus de courage, Hakan Fidan, ministère des Affaires étrangères.
L'adhésion de la Turquie à l'UE pourrait permettre de mettre fin aux visas de courte durée et d'améliorer l'union douanière en souffrance depuis 7 ans.
La Turquie a déposé sa candidature en 1987 à la Communauté économique européenne et en 1999
à l'Union européenne.
Les négociations, débutées en 2005,
sont gelées depuis 5 ans.
Le putsch manqué de 2016 et la purge massive contre les opposants et les journalistes qui s'en est suivie ont interrompu les volontés de négociations de la part de l'UE.
Le commissaire européen à l’Élargissement, Oliver Varhelyi, indique que la Turquie doit encore remplir des "critères liés à la démocratie et à l’État de droit".
Nous avons discuté des domaines dans lesquels nous pouvons aller de l'avant, Oliver Varhelyi, commissaire européen à l’Élargissement.
En octobre, le Parlement turc doit examiner la candidature de la Suède à l'OTAN.
Reçep Tayyip Erdogan a posé comme condition à son accord une relance des négociations avec l'UE