Alors que la Fashion Week de Paris atteint son apogée avec les dévoilements des collections printemps-été 2024, le défilé de la prestigieuse maison Hermès a été brusquement perturbé ce samedi 30 septembre par une militante de l'association de défense des animaux, Peta.

L'événement avait été minutieusement organisé, avec une scène idyllique recréée à la Garde républicaine, où l'atmosphère était empreinte de l'odeur des chevaux et de végétation que la maison s'était engagée à replanter pour préserver l'environnement.

Pourtant, au beau milieu du défilé, une sympathisante de Peta a rejoint les mannequins sur le podium, brandissant une pancarte clairement lisible : "Hermès : stop aux peaux exotiques". Cette action audacieuse visait à dénoncer la pratique de la maison Hermès d'utiliser des peaux de crocodiles dans ses créations.

Peta a rapidement émis un communiqué décrivant son intrusion sur le podium Hermès comme une prise de position en faveur du bien-être animal. L'association dénonce avec véhémence les conditions de vie cruelles infligées aux crocodiles dans des élevages au Texas, au Zimbabwe et au Vietnam. Selon Peta, ces animaux sont soumis à des conditions de vie misérables et subissent une mort violente et traumatisante.

Cette action de Peta à la Fashion Week de Paris s'inscrit dans une série de manifestations similaires menées par l'association ces derniers temps. Burberry à Londres, Gucci à Milan et Coach à New York ont également été les cibles de ces protestations contre l'utilisation de peaux exotiques dans l'industrie de la mode.

L'incident lors du défilé Hermès rappelle que les préoccupations concernant le bien-être animal et la durabilité sont de plus en plus au cœur de l'industrie de la mode, incitant les marques à réfléchir à leurs pratiques et à explorer des alternatives plus éthiques pour répondre aux demandes d'une clientèle de plus en plus consciente des enjeux environnementaux.