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Des étudiants en guerre contre la précarité

Selon plusieurs études, être étudiant en 2023 n'est pas de tout repos. En plus d'une charge de travail importante, les jeunes doivent également faire face à des problèmes financiers. D'ailleurs, plus de 42% des étudiants hospitaliers ont déjà envisagé d'abandonner leurs études en raison de difficultés financières.

Des initiatives pour aider les étudiants

Face à cette précarité croissante, des initiatives sont mises en place pour venir en aide aux étudiants. Par exemple, un étudiant a décidé de vendre les légumes de la ferme de ses parents en créant une cabane libre-service. Cette idée s'est révélée fructueuse, les légumes devant être réapprovisionnés plusieurs fois par jour.

De plus, certaines villes comme Bordeaux offrent un coup de pouce financier aux étudiants. 150 d'entre eux ont été sélectionnés et bénéficieront d'une aide de 100€ par mois jusqu'à l'été prochain, correspondant à une année d'études. Ils devront verser une cotisation mensuelle de 10€ pour pouvoir bénéficier de ce soutien.

Des actions concrètes pour lutter contre la précarité

Afin de faire face à la précarité étudiante, certaines villes comme Paris ont pris des mesures importantes. Un budget de 345 000€ a été débloqué pour lutter contre cette problématique. Des associations distribueront des repas frais et de qualité aux étudiants, favorisant également l'insertion sociale des réfugiés par la cuisine. Une belle initiative pour permettre aux étudiants de mener leurs études plus sereinement.

Une précarité alarmante chez les étudiants hospitaliers

Malheureusement, les études continuent de montrer que la précarité des étudiants est à son plus haut niveau. Selon une nouvelle étude de l'Association nationale des étudiants en médecine de France, 42% des étudiants hospitaliers ont déjà envisagé d'abandonner leurs cours en raison du manque d'argent. Un chiffre alarmant qui reflète les difficultés financières auxquelles ces étudiants sont confrontés.

Cette étude révèle également que le coût de la rentrée pour les étudiants entrant dans le deuxième cycle des études médicales s'élève à plus de 4 400 euros, soit une augmentation de 8,15% par rapport à l'année précédente. De plus, la moitié des étudiants en médecine ont déjà été à découvert pendant l'année.

Face à ces difficultés, seulement 45% des étudiants hospitaliers estiment avoir suffisamment d'argent pour subvenir à leurs besoins mensuels. La