Muriel Robin victime d'une tentative de viol à 12 ans : « J'ai pu m'en sortir,...
Si Muriel Robin est habituée à incarner des femmes fortes dans les fictions, que ce soit Jacqueline Sauvage dans le téléfilm Jacqueline Sauvage : C'était lui ou moi, Marie Besnard dans L'Empoisonneuse, ou plus récemment celui d'une femme dont le mari est accusé de viol dans Doutes, dans la vie de tous les jours l'actrice de 66 ans est également très engagée. D'autan qu'elle a subi des agressions sexuelles quand elle était encore jeune. "Un curé a mis la main sur ma cuisse, un peu trop haut à mon goût", a-t-elle rappelé à l'antenne d'Europe 1 ce vendredi 5 novembre. À 12 ans, elle a également été victime d'une tentative de viol dans un ascenseur. "Il a commencé à vouloir, certainement, me violer. On est arrivés au troisième, la porte s’ouvrait, se fermait… Toujours pareil, je faisais 1,70 mètre. J’ai réussi à sortir de l’ascenseur", avait-elle expliqué à Yahoo.C'est sans aucun doute sa force de caractère, mais aussi le fait qu'elle était "très mûre", qui lui a permis de "s'en sortir". "J'ai pu m'en sortir. Mais j'ai pensé à toutes les filles qui n'avaient pas du tout mon physique ni mon caractère et qui n'ont peut-être pas pu enlever la main", a-t-elle expliqué, non sans dégoût, à Europe 1. Pour elle, toutes les agressions sexuelles subies par les enfants "sont insupportables". Elle a même dit avoir "envie de mourir" quand elle regarde certains chiffres : "Dans une classe, sur trente enfants, deux sont victimes d'inceste", a assuré Muriel Robin. "Il faut arrêter ça", a-t-elle finalement clamé, comme dans un cri du cœur, pointant du doigt l'éducation qui est "à refaire".Les cicatrices du passé ne s'enlèvent pas si facilement. Muriel Robin a reconnu sur Europe 1, le 30 octobre dernier, être sous antidépresseurs. "J'ai essayé de faire sans les antidépresseurs, mais ça ne marche pas. Ça ne marche plus." Très pragmatique, celle qui partage la vie d'Anne Le Nen se doute que sa dépression ne la quittera pas du jour au lendemain. "Quand on se met une pommade, ça va mieux. Mais le bobo est toujours dessous. Et quand le bobo vient de la petite enfance, tout le monde peut bien le comprendre, la pommade qu'est le public fait du répit, mais ne soigne pas."Article écrit en collaboration avec 6Medias.