Cet ex-présentateur météo a perdu son procès contre France Télévisions !
Nouveau coup dur pour Philippe Verdier ! Selon Capital, l'ancien présentateur météo de France 2 a perdu son procès en appel contre France Télévisions. Ce dernier contestait son licenciement en 2015 à la suite de la publication d'un livre climatosceptique. Il réclamait la somme de 246 000 euros à son ancien employeur, estimant avoir été viré pour ses opinions personnelles."M. Verdier a tenu des propos péremptoires traduisant publiquement une forme de dénigrement de l’employeur. Ces faits constituent une faute au regard du respect des principes professionnels qu’il devait respecter afin de ne pas créer de confusion sur la ligne éditoriale des journaux France Télévisions et l’indépendance des informations sur la question du climat, a fortiori au regard de ses fonctions de chef du service météo, assurant à ce titre une responsabilité éditoriale", ont estimé les juges.Quelques semaines avant la COP21, le chef du service météo du groupe avait publié Climat investigation, remettant en cause les dangers du réchauffement climatique. Peu après, il avait adressé au président de la République de l'époque, François Hollande, une lettre dans laquelle, il lui reprochait son manque d’intérêt pour la cause environnementale.Une attitude à laquelle n'a que peu goûté le groupe audiovisuel. "Lorsqu’on est salarié d’une maison comme France Télévisions, il faut faire une distinction entre ses avis personnels et ce que l’on fait porter à l’entreprise. Là, il y a eu confusion, et ça me pose problème", avait déclaré la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. Il était également reproché à Philippe Verdier d'avoir mentionné son statut à France Télévisions lors de la promotion de son livre et d'avoir insinué que le groupe audiovisuel manquait d'indépendance vis-à-vis de l’État.Mis à pied dans un premier temps, l'animateur avait été finalement écarté de l’antenne. Plus tard, il avait porté l’affaire devant le tribunal des prud’hommes. Mais en avril 2017, la quatrième chambre de la section d’encadrement du conseil l’avait débouté.La Rédaction