Dans les hôpitaux gazaouis, les professionnels du monde hospitalier sont hantés par la crainte de découvrir des proches, parmi les victimes. Un infirmier raconte avoir appris la perte de sa sœur et de ses neveux alors qu’il soignait à ce moment-là, sans le savoir, des habitants du même quartier. «Je n'ai pas pu reconnaître leurs visages en raison de la gravité de leurs blessures», témoigne-t-il. S'ajoutent à l'angoisse les bruits incessants des bombardements.