Ouryel est sans doute la nouvelle star du programme trash et polémique de télé réalité, Frenchie Shorre" diffusé par MTV et par la plateforme Paramount+, basé sur la fête et sur le sexe. La particularité de cette jeune fille est d'être transsexuelle comme elle l'a révélé dans le deuxième épisode du programme à la surprise générale de ses camarades !
Elle était, ce week-end, invité de l'émission 'C l'hebdo" sur France 5 (!!!) pour parler de sa participation à "Frenchie Shore":
"J'assume de faire du sexe devant la caméra, même si je ne pensais pas que cela allait avoir un tel impact. Mais le fait de dire que j'étais transgenre lors du 2e épisode était un moment que j'appréhendais beaucoup. C'était une liberté qui m'avait été laissé par la production. Mais c'était une vraie libération pour moi de le dire et je crois que ça a ouvert beaucoup de portes pour ceux qui regardent le programme.
Autour de moi, dans ma vie privée, beaucoup l'on découvert pendant l'émission, et c'était en fait un coming-out public. Car moi, dans ma vie de tous les jours j'avais une vie plutôt rangée et tranquille. Concernant les réactions de me sproches qui ne le savaient pas, tout le monde a été très positif, y compris chez mes amis, malgré les croyances de certains. Moi, je veux dire que je suis une femme comme les autres. Et en plus ce programme est porté sur le sexe, mais j'assume la sexualité !
Tournée en juillet, la saison 1 en dix séquences a démarré le 11 novembre sur MTV France, à raison d'un épisode par semaine, diffusé le samedi à 23H00, et repris sur la plateforme Paramount+. Produite par Ah! Production, que possède l'animateur Arthur, l'émission est la déclinaison du concept "Shore" de MTV, lancé en 2009 aux Etats-Unis et qui a été un succès de l'Italie au Mexique, en passant par la Pologne.
Se pose sur les réseaux sociaux, où des extraits sont diffusés, la question de l'accès des mineurs à ces contenus "interdits" aux moins de 18 ans sur MTV et aux moins de 16 ans sur Paramount+, comme s'en est inquiétée la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, dans Le Parisien. "N'importe qui peut tomber dessus sur les réseaux sociaux comme ça m'est arrivé", s'est indignée la ministre, dénonçant un programme "à la limite de la pornographie".