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Le cancer de la prostate : un enjeu majeur de santé chez les hommes
Le cancer de la prostate est la forme de cancer la plus fréquente chez les hommes, surpassant le cancer colorectal et le cancer du poumon. Il représente la troisième cause de décès par cancer chez les hommes.
Les limites du dépistage du cancer de la prostate
Actuellement, l'avantage du dépistage du cancer de la prostate n'est pas clairement démontré. Il n'est pas établi que les avantages surpassent les inconvénients. Les conséquences physiques, telles que les risques d'incontinence, d'impuissance et de troubles intestinaux, ainsi que les conséquences psychologiques du diagnostic et des traitements, peuvent être significatives. Par conséquent, le dépistage doit être un choix réfléchi et discuté avec le médecin.
Les méthodes de dépistage du cancer de la prostate
Dans le cadre du dépistage du cancer de la prostate, le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) dans le sang est généralement utilisé. Un taux élevé peut indiquer la présence d'un cancer, mais ce n'est pas toujours le cas. D'autres affections, telles que l'hypertrophie de la prostate, la prostatite ou les infections urinaires, peuvent également augmenter le taux de PSA. Un taux bas confirme, dans 90 % des cas, l'absence de cancer de la prostate.
Le dépistage repose également sur un examen appelé toucher rectal, effectué par un médecin. Bien que cet examen puisse être gênant, il est indolore et permet au médecin de vérifier la taille, la consistance et la texture d'une partie de la prostate. Cependant, un toucher rectal "normal" ne peut exclure la présence d'un cancer, car cet examen ne permet de détecter que des tumeurs palpables.
Une réflexion sur la prise en charge du cancer de la prostate
Le cancer de la prostate entraîne chaque année le décès de plus de 8 000 hommes en France. Pour mettre cela en perspective, le cancer du sein, qui fait l'objet de campagnes de dépistage, provoque le décès de 12 000 femmes chaque année. Les données concernant ces deux types de cancer sont donc assez similaires à cet égard. Cependant, pourquoi le cancer de la prostate ne fait-il pas l'objet de campagnes de dépistage ? Selon Frédéric de Bels, il est expliqué tout d'abord qu'un dépistage organisé n'est pas instauré uniquement sur la base de l'incidence (nombre de nouveaux cas sur une période donnée) et de la mortalité d'un cancer. D'autres paramètres sont pris en compte.
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