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Les étudiants s'opposent à la loi immigration

Suite au vote de la loi immigration, environ cinquante étudiants ont décidé de manifester et de bloquer l'accès à l'université de Strasbourg depuis 6 heures du matin ce jeudi. Le projet de loi a suscité une grande division parmi les Français, et des manifestations contre ce texte ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, y compris dans les universités.

Des mesures strictes qui font polémique

La nouvelle loi immigration comprend des mesures strictes, telles que la limitation des aides sociales pour les étrangers en situation régulière et la création de quotas migratoires. De plus, elle introduit une caution à payer pour les jeunes étrangers qui viennent étudier dans les universités françaises. Certaines dispositions de la loi prévoient également le retrait de la nationalité française pour les binationaux condamnés pour des crimes ou des délits contre les forces de l'ordre.

La mobilisation des étudiants

À Rennes, plus de 2000 personnes se sont rassemblées pour manifester contre la loi. Étudiants, syndicats, associations et partis politiques ont décidé de protester contre ce qu'ils considèrent comme des idées d'extrême droite qui ont gagné du terrain. À Avignon, les opposants dénoncent une loi raciste et une stigmatisation des immigrés.

Les étudiants de l'université de Strasbourg se font entendre

Les étudiants de l'université de Strasbourg se mobilisent également contre cette loi, en particulier contre l'instauration d'une caution pour les étudiants étrangers. Près de cinquante jeunes ont ainsi bloqué le plus grand bâtiment de la faculté depuis 6 heures du matin. Une banderole affirmant "loi Darmanin : riposte anti-raciste" a été installée pour afficher leur opposition. Une réunion générale est prévue dans la journée, suivie d'une participation à une manifestation de soutien aux Palestiniens en soirée.

Mobilisation pour l'avenir des universités

Il est important de rappeler que 20% des étudiants de l'université de Strasbourg sont étrangers, ce qui représente la moitié des effectifs. Le président de l'université, Michel Deneken, partage les inquiétudes des étudiants et souligne les conséquences néfastes que cette loi pourrait avoir sur l'attractivité et les ambitions des universités françaises.

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