#JournalismeSportif #Sexisme #ÉgalitéHommeFemme #Témoignages
Révélation d'un documentaire engagé
Le 21 mars 2021, Marie Portolano a fait sensation avec la diffusion de son documentaire sur Canal+, intitulé "Je ne suis pas une salope, je suis journaliste". Dans ce film percutant, l'ancienne journaliste sportive du groupe privé aborde la question de la place des femmes dans le journalisme sportif et donne la parole à plusieurs femmes journalistes qui ont été confrontées à des attaques sexistes tout au long de leur carrière. Parmi les intervenantes, on retrouve notamment Nathalie Iannetta, Isabelle Ithurburu, Isabelle Moreau, Laurie Delhostal et Estelle Denis. Ce reportage a eu des conséquences significatives, mettant en lumière les comportements et les propos grossiers de Pierre Ménès qui, suite à cette diffusion, a été visé par une enquête interne le conduisant tout d'abord à être écarté de l'antenne, puis finalement licencié.
Les réactions de Michel Drucker
Invitée de l'émission "Quelle époque" le samedi 13 janvier 2024 aux côtés de Thomas Sotto pour promouvoir leur matinale Télématin, désormais en concurrence avec Bruce Toussaint sur TF1, Marie Portolano a été confrontée aux questionnements de Michel Drucker. L'animateur de "Vivement dimanche", qui célèbre cette année ses 60 ans de carrière, a débuté dans le service des sports de France Télévisions et y a travaillé pendant de nombreuses années. Il a notamment commenté les Jeux Olympiques ainsi que de nombreux Tours de France. Michel Drucker semble garder un mauvais souvenir de ce documentaire, qu'il considère comme stigmatisant envers les hommes journalistes et les dépeignant comme sexistes et misogynes. Il a ainsi interrogé Marie Portolano : "C'est l'ancien reporter sportif qui vous parle là, Marie. Vous avez vraiment souffert avec les collègues masculins du service des sports ? Ont-ils réellement adopté des comportements inappropriés ?"
La réponse de Marie Portolano
Marie Portolano, visiblement mal à l'aise, a été quelque peu surprise par le ton de la question de son confrère et ses doutes. Néanmoins, elle a tenu à rappeler que 18 femmes ont témoigné dans son documentaire : "Je ne suis pas la seule à le dire, nous sommes 18 à témoigner dans ce documentaire et j'aurais même pu aller chercher davantage de consœurs", a affirmé la journaliste qui a quitté Canal+ suite à la diffusion de ce documentaire impactant, rejoignant ensuite M6 avant de finalement quitter la chaîne à la fin de la saison précéde