« Si j’ai commencé à témoigner en 1985, c’est parce que je n’étais pas contente ». Rescapée d’Auschwitz, Esther Senot n’avait jusqu’à cette date-là pratiquement jamais parlé de sa déportation. À son retour à Paris à l’été 1945, où elle cherche en vain ses parents, ses cheveux encore ras la rendent suspecte. Quarante ans plus tard, elle décide de se rendre en Pologne, le pays de sa famille, qu’elle ne connaissait pas, hormis pour cette parenthèse atroce. La guide était polonaise. « À Varsovie, je demande à voir le ghetto, elle me répond, il n’y a plus rien. J’insiste pour aller voir au moins le monument. Puis on offre au groupe le choix entre une soirée folklorique à Cracovie et une visite d’Auschwitz. Nous préférons la seconde option ».
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