Expérience en direct : Saint Agnes enflamme les Etoiles lors de leur premier concert bruyant à Paris.

Rock&folk 2024-02-09

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#MetalIndustriel #Concert #Bloodsuckers

Un concert féroce et puissant

Le groupe londonien Saint Agnes s'est produit le mardi 6 février dans la salle intimiste des Etoiles à Paris pour promouvoir leur dernier album "Bloodsuckers" sorti l'été dernier. Ce fut un concert intense, puissant et d'une grande férocité.

20h30, rue du Château d'Eau, dans le 10e arrondissement de Paris. Les passants qui vaquent dans ce quartier ne savent pas encore que dans une petite salle, à quelques mètres d'eux, le groupe de metal industriel Saint Agnes s'apprête à tout dévaster.

Quatre vampires

Pour leur premier concert à Paris, Kitty Arabella Austen (chant), Jon Tufnell (guitare) et Andy Head (batterie) (accompagnés de Maxine Cahill à la basse pour la tournée) sont déterminés à montrer qui ils sont sur scène et la musique qu'ils envoient. Dans la salle impatiente, un murmure d'anticipation se propage. Quelques minutes plus tard, le gang Saint Agnes fait irruption dans l'obscurité, conquérant.

C'est avec le titre éponyme de leur deuxième album, le viscéral "Bloodsuckers", que les quatre vampires entament le set. Une chanson dédiée à toutes les sangsues qui se nourrissent de l'énergie des autres et les vident de leur âme. Kitty s'empare de la scène et ne perd pas une seule minute pour montrer qui est la patronne ce soir. Chaque "Who the fuck are you?" répété dans la chanson est scandé encore plus intensément que le précédent. Se présenter au public en lui mettant une grosse claque dans la figure, check.

En complément : INTERVIEW. Saint Agnes : "Notre musique n'est pas que de la rage pure"

Un rythme effréné et des moments intimes

Le groupe enchaîne ensuite deux autres chansons de "Bloodsuckers", "Animal", brûlot rageur défendant l'indépendance des femmes, et "Mean Nothing To You", dont l'intro effrénée s'empare directement des tripes. Malgré l'obscurité abyssale de la chanson, Kitty rayonne, possédée par chaque note. Lorsque vient le break, elle demande au public de se scinder en deux pour créer le légendaire "mur de la mort". Et il est indéniable qu'en seulement trois chansons, le public est clairement conquis, tant au sens propre qu'au sens figuré.

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Par la suite, après les très efficaces "Daughter of Lucifer" et "Vampire", un peu plus alternatifs, Saint Agnes replonge dans les ténèbres avec "At War With Myself", une ode à l'auto-sabordage et à la santé mentale. Malgré tout,

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