Nicole Belloubet a pris la suite d’Amélie Oudéa-Castéra rue de Grenelle. L’occasion pour les deux d’évoquer, implicitement, le mois laborieux écoulé.
Ce vendredi 9 février, au lendemain d’un remaniement qui a coûté à Amélie Oudéa-Castéra son maroquin à l’Éducation nationale, l’ambiance est donc aux traditionnelles passations de pouvoir. Un rite républicain auquel personne n’échappe, et qui permet aux ministres remerciés d’adresser un dernier message en lien avec leurs (désormais) anciennes fonctions.
Et alors que le passage d’AOC rue de Grenelle a viré au chemin de croix, difficile pour l’intéressée de ne pas faire référence — même implicitement — à cet épisode douloureux. Ainsi, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques a assuré qu’elle quittait « plus aguerrie que jamais » l’Éducation nationale, estimant avoir été « à la tâche malgré la tempête ».