Le milliardaire et propriétaire du groupe Canal+, Vincent Bolloré, a été entendu mercredi 13 mars dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences de la TNT. Malgré ses « convictions », il a assuré ne pas intervenir sur les contenus des chaînes qui sont dans son giron, et a nié vouloir promouvoir « une idéologie » d’extrême droite, ce dont il est régulièrement accusé. « J’ai des convictions (…) mais les contenus du groupe Canal[+] n’ont qu’un objectif, servir ses abonnés ou ses téléspectateurs », a assuré M. Bolloré.
Deux semaines après une intense polémique au sujet de l’avortement, provoquée par une émission catholique de CNews, il a estimé que l’avortement est « quelque chose de terrible » où « deux libertés » se « heurtent » : « la liberté des gens à disposer d’eux-mêmes », et celle « des enfants à vivre ».