C'est un acteur qui, il faut bien le dire, n'est pas du genre à voir la langue dans sa poche... Une nouvelle fois, Mathieu Kassovitz n'a pas manqué de dire ce qu'il pensait tout haut. Invité ce lundi 1er avril de C à vous sur France 5, l'acteur a vivement réagit à une séquence dévoilée par Anne-Élisabeth Lemoine . L'animatrice de 53 ans a diffusé une vidéo de Rachida Dati invitée, la veille, de Planète Rap sur Skyrock et présenté par Fred Musa. Une émission au cours de laquelle la ministre de la Culture a tenté de rassurer le monde du hip-hop sur la proposition de loi visant à "professionnaliser l'enseignement" de cette danse assurant qu'elle pouvait être "améliorée".
Avant de lancer la vidéo, le papa de trois enfants a esquissé un sourire. "C'est bien qu'elle y aille Rachida Dati ?" lui a lancé la journaliste à l'issu de cette courte diffusion. "Deux fois de suite, non" a immédiatement rétorqué Mathieu Kassovitz ajoutant : "C'est surtout la dame qui a dit qu'il fallait karcheriser toute la banlieue, il ne faut pas l'oublier" ne laissant pas la présentatrice sans voix qui n'a pas hésiter à lui rappeler que cette phrase avait été prononcée par Nicolas Sarkozy même si elle l'avait reprise à son compte.
https://twitter.com/cavousf5/status/1774875615864189345
Mathieu Kassovitz passionné de hip-hop
Pour se défendre, l'acteur de La Haine a tenu à clarifier ses propos. Même s'il admet que Rachida Dati "fait ce qu'elle veut, c'est son métier, elle est là pour ça", lui a un avis tranché sur cette nouvelle proposition de loi. Pour Mathieu Kassovitz , ce texte ne va pas "changer grand chose". "Les danseurs hip-hop qui apprennent aux autres, ils seront payés au black et ils n'auront pas de sécurité sociale mais on s'en fout parce qu'on fait ce qu'on aime" a t-il ajouté. Afin de justifier ses propos, Mathieu Kassovitz a tenu à rappeler que ça faisait "40 ans qu'il écoutait cette musique là" et qu'elle l'a "construite de A à Z. Je suis passionné" a-t-il dit pour conclure le débat qui a décontenancé Anne-Élisabeth Lemoine . La journaliste ne pensait sans doute pas que le sujet déclencherait un tel engouement.