Tensions au sein de France Télévisions
La grogne monte au sein du groupe France Télévisions. Depuis le lundi 8 avril 2024, les correspondants régionaux de France 2 ont entamé une grève illimitée, appelée par l'intersyndicale CFDT-CGC-CGT-FO-SNJ-Unsa. Cette action vise à dénoncer la dégradation des conditions de travail et le manque de réponse à leurs demandes lors des négociations annuelles.
Revendications des correspondants
Sur les vingt correspondants concernés, seize ont décidé d'arrêter complètement de travailler. L'intersyndicale déplore l'épuisement des équipes, les longues heures de travail et un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle. La demande de considération pour ces travailleurs est clairement exprimée dans le préavis de grève.
Nouvelle colère contre la direction
Le syndicat exprime à nouveau sa colère ce mercredi 10 avril 2024, notamment face à la charge de travail croissante pour les éditions phares de France Télévisions. Une revalorisation de la prime d'astreinte de 10€ est demandée, mais déjà refusée par la direction. La tension monte entre les représentants des salariés et l'employeur.
Revalorisation refusée : une situation insatisfaisante
Plutôt que d'accorder une augmentation de la prime d'astreinte, la direction propose une hausse de la prime de bureau des correspondants régionaux. Cette proposition ne satisfait pas les syndicats qui dénoncent un manque de considération de la part de l'entreprise. Les journalistes se sentent humiliés et réclament une meilleure reconnaissance de leur travail.
Impact sur la qualité des éditions
Cette situation de conflit risque d'avoir des répercussions sur la rédaction nationale à Paris. Anne Guillé-Épée, déléguée syndicale centrale, souligne que la qualité des éditions pourrait être affectée par la désorganisation causée par la grève. Les professionnels demandent une revalorisation de leur prime d'astreinte pour une reconnaissance plus juste de leur travail.
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