Malgré le couvre-feu mis en place à Nouméa, les graves violences qui ont débuté lundi dans tout l’archipel ont repris mardi soir dès la nuit tombée, marquée par de nombreux incendies, pillages et tirs, y compris contre les forces de l’ordre. Les émeutes ont provoqué la mort de trois personnes. Les violences sont alimentées par le projet de réforme de la Constitution visant à élargir le corps électoral – figé depuis l’accord de Nouméa de 1998 – en l’ouvrant aux personnes résidant depuis dix ans dans l’archipel.