Ils étaient 4 à 5.000 personnes, selon la police, à manifester hier soir place de la République à Paris, et comme la veille des incidents se sont produits dans les rues, mais également sur le périphérique parisien qui a été occupé pendant de longues minutes.
Comme la veille, les manifestants se sont ensuite dispersés en cortèges sauvages dans les rues de Paris jusqu'à tard dans la nuit, parfois sous les gaz lacrymogènes des forces de l'ordre.
La circulation sur le périphérique parisien a même été bloquée pendant plusieurs minutes par "quelques dizaines de personnes" mais "l'intervention rapide de la Brav-M a permis de les évincer", a indiqué à l'AFP la préfecture de police.
Deux jours après les bombardements israéliens à Gaza, plusieurs groupes de personnes avaient en effet décidé de marcher sur le périphérique parisien, après la manifestation. Sur les réseaux sociaux, des images montraient des voitures bloquées et plusieurs manifestants sur les voies.
Plus tôt, en début de soirée, la place de la République était noire de monde et la statue qui trône en son centre était décorée de drapeaux palestiniens, avec une grande banderole réclamant : "Stop au génocide".
Des drapeaux LFI, du parti d’extrême-gauche NPA, du syndicat Force ouvrière et de l’organisation Révolution palestinienne flottaient également au milieu de la foule.