La peine de mort était encore en vigueur en France en 1978, mais son application était devenue rare
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Entre 1968 et 1978, la peine de mort était requise en moyenne 15 fois par an et prononcée 3 à 4 fois, mais n'était exécutée qu'une fois tous les deux ans environ
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L'opinion publique française sur la peine de mort fluctuait. Si en 1968, 50% des Français étaient contre la peine de mort, en 1972 seulement 27% y étaient opposés. En 1978, le débat restait vif dans la société
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Le contexte politique jouait un rôle important. Chaque exécution ou réquisition de peine de mort relançait le débat public sur le sujet
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Des figures politiques comme Pierre Bas, député et fervent abolitionniste, continuaient à militer activement contre la peine de mort
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L'affaire Patrick Henry en 1976, où Robert Badinter avait plaidé avec succès contre la peine de mort, avait marqué les esprits et contribué à faire avancer le débat
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Malgré ces évolutions, la peine de mort restait inscrite dans le Code pénal français et son abolition n'était pas encore acquise politiquement

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Ainsi, en 1978, on peut dire que la peine de mort "agonisait" dans le sens où son application devenait de plus en plus rare et le débat sur son abolition gagnait en importance. Cependant, son abolition définitive n'interviendra que trois ans plus tard, en 1981, sous la présidence de François Mitterrand.