Mercredi 10 juillet, les députés du Rassemblement national (RN) ont fait leur entrée à l’Assemblée nationale. Sur le parvis, Marine Le Pen l’assure aux journalistes : « La quasi-totalité de nos candidats se sont comportés de manière remarquable. Pour ceux qui se sont mal comportés, des sanctions qui peuvent aller jusqu’à l’expulsion seront prononcées. »
Si bon nombre des « brebis galeuses » repérées lors de la campagne ont été battues, nous avons tout de même dénombré vingt et un députés élus sous la bannière RN qui ont eu des accointances avec la mouvance identitaire, tenu des propos haineux ou discriminatoires, remis en cause les droits des femmes et des personnes LGBT ou encore nié la gravité du réchauffement climatique. Parmi eux, un seul a pour l’instant été exclu du groupe RN – le député de l’Yonne Daniel Grenon, qui avait déclaré entre les deux tours que les « Maghrébins » n’avaient « pas leur place dans les hauts lieux ».