Voici le point complet à 15h, en vidéo et en 90 secondes de ce que l'on sait de cette attaque massive et coordonnée. Les services de renseignement sont mobilisés pour déterminer l'origine des actes de sabotage dont a été victime vendredi le réseau des lignes à grande vitesse de la SNCF. De très fortes perturbations affectent les lignes TGV sur les axes Atlantique, Nord et Est, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, et des membres du gouvernement ont dénoncé une "attaque" contre la France et les JO, dont la cérémonie d'ouverture doit débuter à 19 h 30 (17 h 30 GMT) à Paris. D'après la SNCF, cette attaque a été "préméditée, calculée et coordonnée".
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a assuré que l'attaque contre des lignes ferroviaires à grande vitesse n'aurait "pas d'impact sur la cérémonie" d'ouverture des Jeux olympiques vendredi soir, "parce que cela n'a pas de conséquences sur le réseau de transports" de la région parisienne.
Un grand nombre de trains sont détournés ou supprimés en ce jour très chargé, sur les routes et le réseau ferré, de départs en vacances. Des perturbations sont prévues "au moins tout le week-end". La SNCF précise informer les passagers concernés par ces annulations et recommande à "tous les voyageurs" de reporter leur voyage et de ne pas se rendre dans les gares, où la confusion règne.