Le 26 juillet 2024, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le réseau ferroviaire français a été victime d'une série d'actes de sabotage coordonnés, perturbant gravement le trafic ferroviaire. Voici les principaux éléments de cet incident :
Trois "actes de malveillance" ont visé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est
. Une quatrième tentative d'incendie criminel a été déjouée sur la LGV Sud-Est
.
Les sabotages ont impliqué des incendies volontaires ciblant des câbles de fibre optique essentiels à la sécurité du réseau, notamment près des postes d'aiguillage
.
Environ 800 000 voyageurs ont été affectés par ces perturbations
. Le trafic a été fortement perturbé, avec des retards importants et des annulations de trains.
La SNCF a qualifié l'incident d'"attaque massive"
. Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a confirmé la nature criminelle des actes
.
Les autorités ont rapidement réagi. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour "détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation" et autres charges associées
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Malgré l'ampleur des perturbations, les officiels ont assuré que cela n'aurait pas d'impact sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
. Le transport des athlètes et des personnes accréditées a été maintenu
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Le trafic a commencé à reprendre progressivement dans l'après-midi, avec des prévisions d'un train sur trois sur les lignes les plus touchées
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Cet incident soulève des questions sur la sécurité des infrastructures critiques à l'approche d'un événement majeur comme les Jeux Olympiques, malgré le déploiement d'un dispositif de sécurité sans précédent pour les JO de Paris 2024.