Le procès dit "Carton rouge" débute ce lundi 21 octobre à Nancy, réunissant 22 accusés ainsi que plus de 800 parties civiles et près de 160 avocats. En raison de l'ampleur inédite de cette affaire d'escroquerie, notamment liée aux diamants et à la cryptomonnaie, il se déroule au palais des congrès, un lieu plus adapté à ce type d'événements. Selon Rui-Manuel Pereira, le bâtonnier de Nancy, bien que ce procès soit d'une envergure exceptionnelle, il ne s'agit pas d'un "spectacle judiciaire" ; la priorité est de défendre les intérêts des personnes impliquées, qu'elles soient parties civiles ou accusées.

## Une justice digne d'un tribunal

Ce procès est caractérisé par un formalisme rigoureux, comme l'exprime l'avocat. Le tribunal a mis en place un cadre propice à la justice, avec une estrade pour les magistrats et tout le décor nécessaire. Pour Pereira, il est crucial que toute justice soit rendue avec solennité, ce qui inclut le respect du cadre judiciaire. L'objectif est de garantir que toutes les procédures sont menées de manière appropriée.

## Un procès complexe sur plusieurs semaines

Le déroulement de cette affaire s'étendra sur quatre semaines. Les avocats vont en effet se succéder devant le tribunal, ce qui exige une organisation méticuleuse. Le bâtonnier évoque un processus "très chronophage" et admet qu'un planning a été conçu pour aider à structurer le procès. Cependant, en raison de la nature interactive des débats, il est possible que certaines choses évoluent au fil du temps.

## Les différentes arnaques au cœur du procès

Initialement, les débats se focaliseront sur des escroqueries impliquant de faux agents sportifs, suivis par des arnaques liées à des investissements en bitcoin, et enfin, les cas d'escroqueries concernant des diamants. Les pertes totales sont évaluées à environ 28 millions d'euros, révélant l'ampleur tragique des conséquences de ces fraudes.