La réaction était anticipée. Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Israël a mené des frappes contre l'Iran. Ces bombardements ont été dirigés vers des sites de production de missiles, entraînant la mort de quatre personnes selon des sources iraniennes. La France a souligné la nécessité d'éviter une intensification du conflit.

## Interception de missiles à Téhéran

À Téhéran, plusieurs missiles ont été neutralisés par les systèmes de défense iraniens durant cette nuit. Trois semaines après une attaque subie, l’État hébreu répond en ciblant des infrastructures militaires dans les régions ouest et centre du pays. Cette offensive d'envergure est minimisée par le gouvernement iranien, qui choisit de révéler peu d'informations sur les conséquences de ces frappes. Israël, quant à lui, annonce avoir détruit des batteries de défense aérienne ainsi que des installations de fabrication de missiles balistiques.

## Les États-Unis opposés à une attaque sur le programme nucléaire iranien

Le matin du 26 octobre à Tel Aviv, de nombreux citoyens sont surpris par l'ampleur des frappes. Beaucoup s'attendaient à une réaction plus forte d'Israël envers l'Iran. "Nous n'avons pas touché ni aux installations pétrolières ni à celles liées au nucléaire", s'étonne un habitant. Bien que cette option ait été envisagée par Israël, elle a été écartée par son principal partenaire, les États-Unis. "Cela ne sert pas les intérêts de Biden ou de son administration, ni même de son pays, de confronter les États-Unis à un défi nucléaire avant les élections présidentielles", affirme Méir Javedanfar, spécialiste des relations entre l'Iran et Israël.