Ce vendredi 25 octobre, les députés se sont penchés sur les prévisions de recettes associées au projet de loi budgétaire proposé par le gouvernement de Michel Barnier. En raison des pressures exercées par les partis d'opposition, plusieurs dispositions ont été retirées.
## Modifications du budget de Barnier
Le budget élaboré par Michel Barnier subit des révisions fréquentes. Ce jour-là, la surtaxe temporaire imposée aux grandes entreprises a été abrogée et remplacée par une surcharge plus conséquente. Cette décision, considérée comme un mouvement audacieux par les députés du Nouveau Front-Populaire (NFP), a laissé le camp du président avec un goût amer. Deux importantes mesures introduites par le gouvernement, à savoir le malus écologique pour les véhicules diesel et essence ainsi qu'une taxe sur l'électricité censée générer 6 milliards d'euros, ont également été annulées.
## Réactions des députés et tensions politiques
Véronique Louwagie, députée des Républicains (LR), a exprimé que "le NFP exerce un matraquage fiscal" et cherche à intervenir sur une multitude de fronts, touchant aux entreprises, au capital, à la transmission des biens et aux revenus des citoyens. Le Rassemblement National (RN), un autre partenaire du bloc central, justifie son choix de ne pas soumettre de grands amendements afin de ne pas compliquer davantage les discussions. Si l'ensemble des 1 500 amendements restants ne sont pas examinés d'ici le 5 novembre, le projet de loi budgétaire sera directement transmis au Sénat.