Marseille. Il est 9h05, lundi 5 novembre 2018, lorsque deux immeubles, les numéros 63 et 65 de la rue d’Aubagne, en très mauvais état, s’effondrent sur eux-mêmes, emportant avec eux huit vies : celle de Chérif, Fabien, Julien, Marie-Emmanuelle, Pape, Ouloume, Simona, et Taher.
Des femmes et des hommes de tous âges, toutes conditions, toutes origines, toutes confessions. Des Marseillais dont les noms, désormais gravés dans l’histoire, ne cesseront jamais de nous hanter.