La Corée du Sud a connu pendant quelques heures, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 décembre, une crise politique inédite depuis plus de quarante ans. Après avoir déclaré vouloir « protéger » le pays « de la menace des forces communistes nord-coréennes » en proclamant la loi martiale, le chef de l’Etat est revenu en arrière, à la suite d'un vote du Parlement hostile à sa décision.