L’actrice australienne Nicole Kidman, connue pour sa polyvalence et son audace, revient au cinéma avec un rôle provocateur dans le thriller érotique Babygirl.
Cette performance marque une nouvelle étape dans la carrière de l’actrice de 57 ans, qui a confié lors d’une récente interview : « C’est un territoire où je ne suis jamais allée. »
Dans Babygirl, réalisé par Halina Reijn, Nicole Kidman incarne Romy, une PDG influente et ambitieuse, qui s’embarque dans une liaison risquée avec un jeune stagiaire interprété par Harris Dickinson.
Ce film, abordant des thématiques complexes comme le pouvoir, le consentement et la sexualité féminine, explore les zones d’ombre des relations intimes dans un cadre professionnel.
Kidman, qui a récemment été récompensée à la Mostra de Venise pour ce rôle, a déclaré que le projet était à la fois « libérateur » et exigeant.
Elle a notamment souligné l’importance d’une collaboration basée sur la confiance, en particulier pour les scènes intimes : « Cela nécessitait une énorme quantité de confiance entre les acteurs et l’équipe. »
Un message universel sur la sexualité
Lors des avant-premières, l’actrice a évoqué le caractère unique de ce rôle, expliquant que son âge ajoutait une profondeur supplémentaire à l’histoire : « Il est très beau de pouvoir être vue comme un être sexuel à 57 ans. Ce film célèbre une sexualité féminine assumée, peu importe l’âge. »
Le réalisateur Halina Reijn a salué la performance de Kidman, qualifiant son interprétation de « puissante et vulnérable », et décrivant le film comme une tentative d’ouvrir des dialogues sur la complexité des relations modernes.
Une sortie très attendue
Prévu en salles le 25 décembre, Babygirl promet d’attirer l’attention pour son approche audacieuse et nuancée des questions de genre et de pouvoir. Avec ce film, Nicole Kidman prouve une fois de plus qu’elle est prête à repousser les limites du cinéma et à explorer des rôles profondément humains.
Les critiques, déjà élogieuses, placent Babygirl parmi les films incontournables de cette fin d’année. Reste à voir si le public sera tout aussi réceptif à cette œuvre qui, selon Kidman, mérite d’être « vue seule pour une expérience plus intime ».