C'est une nouvelle polémique qui enfle depuis plusieurs heures, et elle concerne la violente charge du quotidien le Monde contre Emmanuel Macron qui affirme révéler des propos racistes, homophobes et sexistes qu'aurait tenu le Président de la République. Dans une longue enquête sur plusieurs jours, le quotidien de gauche ne fait pas de cadeaux au Président.
Premier problème cette phrase prononcée "un jour d'automne 2023", alors qu'Emmanuel Macron, son fidèle secrétaire général de la présidence Alexis Kohler, et Aurélien Rousseau alors ministre de la Santé sont réunis :
"Le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou."
A noter que Aurélien Rousseau démissionnera quelques mois plus tard à la suite de l'adoption du controversé projet de loi relatif à l'immigration justement. Il a depuis rejoint le Nouveau Front populaire à l'Assemblée.
Un autre extrait indique que lors d’un entretien avec le magazine « Valeurs Actuelles », au sujet de l’immigration, le président aurait utilisé le terme « rabzouz » pour désigner les Français d’origine maghrébine. « Vous êtes très bon quand vous venez sur notre terrain » lui aurait fait remarquer quelques mois plus tôt l’intervieweur et directeur de la publication du magazine, Geoffroy Lejeune, ce à quoi Emmanuel Macron lui aurait rétorqué « c’est celui que je préfère ».
Mais ce ne sont pas les seuls propos qui posent problème. Le quotidien assurait déjà mercredi que l'Élysée avait baptisé Matignon "La cage aux folles" lorsque le Premier ministre était Gabriel Attal :
"Avec ce boys club, on est loin du sacré et de la transcendance… Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes. "Petit pédé", "grande tarlouze"... Voilà comment ils se parlent, par textos ou autour d’un verre de Whisky. Mais ce Enfin toujours selon le Monde, l’Elysée se serait amusé à surnommer Matignon "la cage aux folles" durant une période. Une référence à peine voilée à l’homosexualité du plus-jeune-Premier-ministre-de-la-Ve-République, Gabriel Attal.
Et jeudi, il indique que le président avait qualifié Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, et Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire pour Matignon, de "cocottes".