Ce samedi, un entretien avec Reid Hoffman, figure de la Silicon Valley qui investit dans l'IA.
La France est le 5ème pays au monde avec le plus de membres sur la plateforme LinkedIn. Lancé en 2002 et d'abord utilisé comme outil de mise en réseau des professionnels, LinkedIn évolue avec son temps. Les publications écrites laissent désormais la part belle aux vidéos, et les utilisateurs en ont fait un réseau social à part entière, voire même une application de rencontre pour certains. Ce mois-ci, une étude de la société française Influence Metrics est venue entacher l'ambition humaine du réseau puisqu'après l'analyse de 20000 publications publié sur ce réseau, il apparaît que 61% d'entre elles auraient été rédigées par des machines.
Des publications fades et redondantes, des conseils carriéristes sans âme… Ces contenus produits par une intelligence artificielle générative semblent être façonnés pour plaire aux algorithmes plus qu'aux humains. Pour que les utilisateurs restent dans l'environnement LinkedIn, les outils d'écriture IA sont même proposés par la plateforme avec l'achat d'un abonnement Premium.
Cette année, l'assistance artificielle est devenue incontournable dans la tech. La dernière aventure de Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, est d'ailleurs une startup d'intelligence artificielle. L'entrepreneur a joué un rôle essentiel dans la Silicon Valley : après la co-création de PayPal en 1998 avec Elon Musk et Peter Thiel, il lance et dirige un temps LinkedIn, investit dans les débuts de Facebook et d'Airbnb… Aujourd'hui, le milliardaire voit en l'IA une chance de modeler notre société. Mais où est l'humanité dans l'intelligence artificielle ? Que faire pour que les emplois ne soient pas dévorés par des intelligences artificielles génératives ? L'économie est-elle en péril ? Ce samedi, Alexandra Bensaid reçoit l'homme d'affaires Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn et d'Inflection AI.
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