Comment les aéroports réussissent-ils à éloigner les oiseaux des pistes ? Focus sur les méthodes utilisées en Corrèze et en Loire-Atlantique.
## Des techniques d'effarouchement adaptées
À Brive-la-Gaillarde (Corrèze), un chasseur au métier singulier, Alexandre Granchamp, a pour vocation d'éloigner les oiseaux. "Nous utilisons des techniques d'effarouchement acoustique avec divers sons", explique-t-il. Dans la région, les incidents entre les avions et les oiseaux sont peu fréquents, ne survenant qu'une à deux fois par an. Pourtant, à l'échelle de la France, environ 1 400 collisions se produisent chaque année, dont 6% peuvent être considérées comme graves, engendrant des conséquences potentiellement désastreuses.
## Une approche respectueuse de l'environnement
Au moment des décollages et atterrissages, les moments les plus critiques, Alexandre Granchamp est en alerte. Si les sons ne suffisent pas à éloigner les volatiles, il utilise un équipement spécifique. "Il n'y a aucune munition ou projectile susceptible de blesser un oiseau", souligne-t-il. Les abords des aéroports abritent une diversité d'oiseaux : 35% des collisions concernent les rapaces, suivis par les passereaux (35%) et les laridés (10%), comme les mouettes.
## Une mission cruciale pour la sécurité aérienne
L'intégralité de ce reportage est disponible dans la vidéo ci-dessus, qui met en lumière le travail essentiel réalisé pour assurer la sécurité des vols.