Dans un message adressé aux équipes éducatives et daté du 8 janvier, le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, a fait savoir que la rentrée scolaire des élèves, suite aux dommages causés par le cyclone Chido qui a impacté de nombreux établissements, s’effectuera de manière progressive à partir du 20 janvier. Initialement, cette rentrée, programmée après les vacances de Noël, était attendue pour le 13 janvier.

## Un retour en trois phases

Le retour à l’école sera organisé en trois étapes. La première phase, qui se déroulera du 13 au 17 janvier, sera consacrée à la "rentrée des équipes administratives et pédagogiques" ainsi qu’à un "état des lieux" qui comprendra une évaluation des ressources humaines et matérielles, la vérification des infrastructures et la préparation pour l'accueil des élèves, a précisé le recteur.

## Modalités adaptées pour chaque établissement

Durant la deuxième phase, qui s’étendra du 20 au 24 janvier, les élèves retrouveront les bancs de l'école avec "des modalités adaptées en fonction de chaque école et établissement". Une troisième phase est prévue entre le 27 janvier et le 28 février, visant à mettre en œuvre des mesures nécessaires pour stabiliser la situation jusqu'à la fin de février.

## Priorités pour une reprise sécurisée

Face à une situation compliquée, le recteur souhaite "trouver des solutions en collaborant avec les acteurs de la prévention" pour gérer cette reprise d'activités. Parmi ses priorités figurent la sécurité des installations scolaires et des espaces d'accueil. Des bâches seront fournies aux établissements dont les toits sont encore abîmés.

## Assurer le confort des élèves

L’objectif est de rétablir rapidement une continuité pédagogique pour les élèves. Jacques Mikulovic a souligné l’importance d’adapter la rentrée aux circonstances individuelles, tout en assurant que l’accès à l’eau et à l’électricité sera rétabli prochainement. Les personnes en difficulté peuvent solliciter le soutien de l’assistante sociale dédiée, afin de retrouver une certaine aisance dans leur quotidien.