OM-Lyon. Grosse ambiance sur le parvis avant la rencontre, 65 500 supporters attendus

La Provence 2025-02-02

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Dans une saison sans coupe d'Europe ni frisson le mardi, mercredi ou jeudi, un exercice débarrassé en sus précocement de la coupe de France et de tout espoir de renverser le PSG (13 points d'avance ce dimanche matin), le moindre rendez-vous dominical prend une saveur encore plus relevée.

Pour ne rien gâcher, l'enjeu sportif est de taille entre un concurrent bien accroché au podium et son rival rhodanien, largué à sept unités, qui a fait all in sur Paulo Fonseca pour réaliser les rêves de Ligue des champions du shérif John Textor, qui s'est débarrassé de Pierre Sage sans regret. Mais l'OM a un peu plus que trois points à aller chercher ce dimanche soir.

"Le match de Lyon est important pour la rivalité, le classement, pour réagir après la défaite de Nice…, listait Roberto De Zerbi vendredi. Gérer les victoires quand on a un objectif important est plus simple que gérer les défaites." C'est que les Marseillais, qui auraient pu jouer deux jours sans marquer à Nice (dixit Adrien Rabiot et "RDZ"), ont laissé de bien vilaines impressions à leurs supporters ces deux dernières semaines, entre les cauchemars qu'ont provoqués les arrêts du gardien lillois Vito Mannone, les appels de l'attaquant strasbourgeois Emanuel Emegha ou les bourdes de l'ex-défenseur olympien Lilian Brassier, renvoyé en Bretagne après un décevant semestre Erasmus au soleil.

Cela donne une série négative de trois rencontres qui a ôté tout espoir de trophée à un club qui en attend un depuis presque 13 ans mais n'enlève pas grand-chose, pour l'instant, à l'OM de 2024-25 parfaitement dans les temps et qui restera deuxième quoiqu'il arrive contre Lyon.

De quoi faire relativiser Rabiot et les siens : "L'important, c'est de continuer à travailler mais aussi de comprendre que dans une saison, il y a des hauts et des bas. Ce qu'on fait, c'est très bien, il ne faut pas se laisser conditionner. On sait qu'à Marseille, après un ou deux résultats moins bons, ça peut vaciller. Il faut garder la tête froide et reprendre notre marche en avant."

Presque injouables entre le 23 novembre et le 14 janvier (6 victoires, 1 nul), une série qui les a remis à l'endroit après les deux gifles contre Paris et Auxerre, les équipiers de Leonardo Balerdi sont attendus au tournant, sur le fond et la forme. Même si, pour reprendre une expression appréciée des footballeurs, l'important, surtout sur un tel match, c'est les trois points, les Olympiens doivent aussi rassurer dans le jeu, un domaine où ils sont parfois brillants mais où ils n'ont pas convaincu tout le monde non plus, loin de là.

Face aux huit premiers, ils présentent toutefois un bon bilan (5 victoires, 1 nul, 2 défaites), ce qui dit quelque chose de la mentalité et le niveau intrinsèque du groupe de De Zerbi, un bilan qu'il convient d'embellir face à Lacazette, Cherki, Almada, Vérétout, Caleta Car et les autres, en déliquescence depuis le début d'année mais qui tenteront de profiter de l'électrochoc Paulo Fonseca.

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