OM-Lyon : les supporters en folie après la victoire renversante des Olympiens

La Provence 2025-02-03

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Il y a des musiques qui restent dans la tête, avec lesquelles on se couche sans savoir pourquoi la mélodie résonne. Encore et encore, empêchant parfois de trouver le sommeil. Il est fort à parier que ce dimanche soir, les supporters olympiens se sont plongés dans leurs draps avec un refrain en tête : "Wesh alors ?". Le coup de sifflet final à peine retenti, c'est en cœur que les 66 096 spectateurs présents dans l'enceinte du boulevard Michelet ont repris l'une des plus célèbres chansons de Jul, comme si le rappeur marseillais s'était à nouveau produit au Vélodrome, lui qui avait embrasé l'enceinte chère à l'OM en 2022 et qui tentera pareille performance dans quelques mois.

Du rap pour conclure une soirée qui a tantôt connu l'électricité du métal, tantôt le calme du jazz. Car les fidèles de l'OM sont passés par tous les états ce dimanche lors de l'Olympico remporté au bout du suspense par la bande à Roberto De Zerbi (3-2). Il y a eu la furie, par trois fois. D'abord coup sur coup à l'heure de jeu, lorsque Mason Greenwood (61) et Adrien Rabiot (64) ont (enfin) fait exploser le volcan. Puis, cerise sur le gâteau, quand Luis Henrique a traîné au second poteau et laissé aucune chance à Lucas Perri (85). De quoi injecter, en pleine veine, la dose d'adrénaline que les supporters olympiens aiment tant et qui fait la réputation de l'arène dans laquelle Leonardo Balerdi et ses camarades jouent leur partition une fois toutes les deux semaines.

Exulter, les fadas de l'OM n'ont pas eu cette chance durant la première heure de jeu, hormis au rythme des interventions rugueuses de Derek Cornelius, Pierre-Émile Hojbjerg ou Adrien Rabiot. Comme un symbole, l'international tricolore se permettait d'haranguer le Virage Sud après avoir obtenu un corner à peine la seconde période lancée. Comme s'il sentait que le public, qui a parfois glacé certains joueurs, devait en faire plus.

La réception de Lyon sentait pourtant la poudre. En témoigne les 65 500 spectateurs annoncés en milieu de semaine. Ils étaient finalement 600 de plus, les places du parcage visiteurs ayant été vendues quelques jours avant la rencontre. Un record donc pour un Olympico, devant celui de novembre 2019 (65 421), lorsque Dimitri Payet y était allé de son doublé pour souhaiter bon retour à Rudi Garcia, passé de l'autre côté. Juste derrière le Clasico du mois d'octobre, qui avait réuni 66 115 âmes.

Comme très souvent, l'ambiance est montée crescendo, d'abord sur le parvis du stade, où des milliers de supporters se sont chauffé la voix. Ils ont ensuite pu ovationner la nouvelle recrue, Amine Gouiri, lors de sa présentation avant l'échauffement. Ce n'était rien comparé à l'accueil que le public lui a réservé lors de son entrée juste avant l'heure de jeu (58), comme si tout un peuple comptait sur lui pour faire basculer une rencontre bien mal embarquée après le but de Corentin Tolisso (53). Et il ne s'est pas trompé.

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