« Ça ne devrait jamais arriver, dans aucun secteur social ni professionnel. » Jenni Hermoso a répété, lundi 3 février, n’avoir jamais consenti au baiser imposé par l’ex-patron du football espagnol Luis Rubiales, en assurant devant le tribunal s’être sentie peu respectée.
Le scandale avait éclaté le 20 août 2023 à Sydney, lors de la cérémonie de remise des médailles aux joueuses de la Roja qui venaient de remporter la finale de la Coupe du monde de football face à l’Angleterre. Devant les caméras du monde entier, Luis Rubiales avait saisi la tête de Jennifer Hermoso avec les deux mains et l’avait embrassée brusquement sur les lèvres, avant de la laisser repartir en lui donnant deux tapes dans le dos.
Le procès de Luis Rubiales, 47 ans, accusé d’agression sexuelle et de coercition pour avoir fait pression sur la footballeuse afin d’étouffer le scandale, a débuté lundi et doit durer jusqu’au 19 février.
Luis Rubiales, qui était président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) au moment des faits et contre qui le parquet a requis deux ans et demi de prison, a plusieurs fois présenté le baiser imposé à la footballeuse après la victoire de l’Espagne en 2023 lors du Mondial féminin de football comme « un bisou de célébration entre deux amis », en affirmant que la joueuse était consentante.