Le Rubis fait partie des épaves incontournables de Méditerranée. Classé par le journal Plongeurs International dans son hors-série numéro 2 parmi les 101 plus belles plongées du monde, le Rubis est un pur joyau. Pouvoir observer un sous-marin en parfait état est suffisamment rare pour ne pas se donner l’occasion d’y plonger. La plongée n’est pas difficile mais il faut néanmoins se méfier du courant qui peut sévir seulement en surface ou jusqu’au fond et atteindre 3 nœuds. L’épave ne pose par contre aucun problème d’orientation.
La profondeur n’étant pas trop importante (40 m max) on peut l’explorer en totalité en une seule fois.
A éviter absolument (si vous plongez en club ceux ci l’interdisent de toute façon) : pénétrer dans le navire par le kiosque. Ce type d’exploration reste réservée à des plongeurs expérimentés ayant éventuellement une formation spéléo. En effet la descente du kiosque est très étroite, il faut décapeler si l’on a un bi ou un 15 l, et elle ne permet qu’à un plongeur d’y rentrer à la fois. D’autre part la sédimentation à l’intérieur rend la visibilité quasi-nulle.
En cas de pépin à l’intérieur, les secours auront donc plus de difficulté à intervenir rapidement.
La plongée peut débuter par la poupe. Celle-ci est abîmée, notamment suite à deux « pétardages » récents. Les deux hélices ont ainsi disparus. Puis direction la proue avec un arrêt obligatoire au niveau du kiosque. Il est amusant de s’y tenir, cela permet d’avoir une superbe vision du Rubis. En continuant vers la proue, de nombreuses trappes sont ouvertes révélant pour certaines des instruments. Juste avant la proue on peut admirer les stabilisateurs en léger contrebas. A l’avant le coupe-chaîne est toujours présent. Une fois à la proue, il faut s’avancer de quelques mètres, se retourner, le Rubis semble vous foncer dessus. La vision est très jolie, et on se met à rêver de le voir filer comme 50 ans auparavant. SCUBADATA.COM