Fanny Vayson : Whisky du Barroux, futur géant de Provence

La Provence 2025-12-01

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Cette année lors de nos soirées des Trophées de l'Economie de La Provence début décembre, place aux nouvelles générations : celles qui inspirent, innovent, s'engagent... Celles qui feront l'économie de demain !
En attendant, nous vous présentons chaque jour les jeunes entrepreneurs de notre Palmarès Générations engagées de La Provence sélectionnés par la rédaction.
On prend les paris : dans quelques années, l’un des sites patrimoniaux du Vaucluse les plus visités sera sans nul doute le château du Barroux, 1000 ans d’âge ou quasi. Un édifice avec vue imprenable sur le mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail, qui, à ce jour, reçoit 20 000 curieux par an. Cette vigie du XIIe siècle a, pour autant, un potentiel de développement tout simplement monumental. Pensez, à l’automne 2025, Fanny et Jean-Baptiste Vayson ont lancé leur whisky maison, vendu sur place à ce jour, et qui a une particularité, unique au monde : "On a mis un an et demi pour trouver la bonne recette, avec du petit épeautre de Haute-Provence IGP, qui vient notamment de Montbrun-les-bains ou de Mévouillon (Drôme). On tenait au label IGP (Indication Géographique Protégée), c’est-à-dire sans pesticides", stipule Fanny Vayson, une ingénieure de formation au débit mitraillette ("je suis passionnée, y a des moments je m’emballe !").
La première cuvée s’est arrachée comme des petits pains. Et ce n’est qu’un début. "Pour l’instant, on est quatre personnes, dont nous deux (elle et son mari ndlr) à la production du whisky. Mon objectif, c’est de vendre 3000 à 5000 bouteilles par an directement au château, donc sans intermédiaire", relève Fanny Vayson, en charge de l’élevage des whiskys et du développement commercial de la marque.
Si le château du Barroux peut à moyen terme devenir un must des visites patrimoniales "made in 84", c’est aussi parce que le site est intrinsèquement un trésor à polir. "On a fait une remise aux normes du château. Mais le gros des travaux qui reste à faire, c’est la chapelle Notre-Dame-de-la-Brune, en priorité sur la toiture et la structure. Au total, les besoins s’élèvent à 1,7 million d'€. Oui, l’argent que va rapporter la vente du whisky va en partie contribuer à financer cette partie du projet."
Découvrez l’intégralité du portrait dans notre magazine Entreprises, en kiosque dès décembre 2025. 

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