Les députés ont adopté jeudi une proposition de loi pour les mineurs isolés, notamment étrangers, suspectés d'être adultes, visant à leur permettre de continuer à bénéficier de protections comme l'hébergement d'urgence lorsqu'ils contestent en justice la décision les qualifiant de majeurs. Pour Pierre-Marie Sève, délégué général de l'Institut pour la justice (IPJ), «Les personnes qui défendent ce texte, qui s'opposent aux tests osseux, sont sur la position de la Cour européenne des droits de l'Homme, qui pensent que ces tests sont trop intrusifs. Le bien-être de ces supposés mineurs passe avant le bien commun et la volonté des Français, sondages après sondages, de limiter l'immigration».