Benoît Hamon, porte-parole du PS, était l'invité de Guillaume Durand et s'est exprimé à propos des régionales et des Verts, à 8h30 sur Radio Classique.
Les régionales sont-elles la grande répétition des présidentielles ?
« Ce n’est pas la répétition mais c’est une marche indispensable (…). C’est important de réussir cette élection. En même temps, il est clair que la présidentielle ne se joue pas aujourd’hui. Toutes les intentions de vote que l’on peut voir ne veulent rien dire. Mais il est essentiel pour être très simple que l’on identifie le PS à des idées (…). Là, le bouclier social a incarné clairement ce que le Parti socialiste voulait faire dans les régions. Il s’agit désormais de la question des retraites, des services publics, des salaires, de la politique économique, de la politique européenne. »
Si vous faites un très bon score aux régionales, ça vous permettra peut-être de trouver une légitimité pour demander au Président de la République de mettre un frein en matière de retraite, de service public ?
« Un frein, en tout cas reconnaître qu’il n’y pas qu’une seule réforme possible. Ce que nous voulons ce n’est pas le statu quo. Ce que nous voulons c’est dire aujourd’hui que le système par répartition doit être consolidé mais en cherchant une nouvelle forme de financement qui ne passe pas forcément par l’allongement de la durée de cotisation pour les salariés. Oui c’est clair qu’il y a un troisième tour social au sens où nous savons que Madame Lagarde a commencé à négocier un plan d’austérité pour la France avec Bruxelles (…). Dès lors qu’elle a été à Bruxelles, elle a elle-même parlé de plan drastique de réduction des dépenses publiques. »
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