FRANCE 24
Le massacre, qui était jusqu'à présent resté ignoré, s'est produit dans des villages isolés du nord-est de la RDC, dans la province du Haut-Uele.
"Nous avons la confirmation d'au moins 290 morts et 150 enlèvements", a déclaré Liliane Egounlety, responsable de l'enquête de l'Onu sur les massacres.
Pour Todd Howland, directeur de l'agence onusienne des droits de l'homme au Congo, le bilan des victimes "pourrait facilement dépasser les 300".
Le commandant en chef de la LRA, Joseph Kony, et ses adjoints sont visés depuis 2005 par un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité émis par la Cour pénale internationale (CPI). Ils n'ont jamais pu être arrêtés.
Fondée à la fin des années 1980 en Ouganda, la LRA s'est dispersée ces dernières années dans le sud du Soudan, l'est de la RDC et la République centrafricaine. Ses attaques dans toute la région se sont intensifiées depuis l'échec d'un processus de paix l'an dernier.