Solutions locales pour désordre global sort aujourd'hui, mercredi 7 avril, sur les écrans. Ce documentaire de Coline Serreau carbure à l'enthousiasme et à l'optimiste. Il confronte deux constats antagonistes : notre planète est épuisée, mais rien n'est irrémédiable. Seuls les citoyens possèdent les clés et le pouvoir, un pouvoir horizontal, pour que cela change, pour que nous vivions mieux. Il existe aujourd'hui à travers le monde une grande conscience sociale écologique. Il ne s'agit pas d'un mouvement organisé, mais d'initiatives morcelées. Il s'agit de se retrousser les manches Il y a du travail pour mettre en place un modèle de développement qui respecte l'homme et son environnement. C'est le sujet du film de Coline Serreau qui a tourné, caméra sur l'épaule, en France, au Maroc, au Brésil, en Inde, en Ukraine et qui donne la parole à ceux qui ne l'ont pas, mais qui agissent : des représentants du Mouvement des Sans Terre, au Brésil, des paysans Indiens, des chercheurs (Vandana Shiva, Pierre Rabhi, Lydia et Claude Bourguignon, Philippe Desbrosses, Serge Latouche, Ana Primavesi...), ou encore le créateur d'une Amap en région parisienne, un agriculteur ukrainien qui fait du bio depuis 30 ans, Dominique Guillet, le fondateur de l'association Kokopelli, association qui milite pour la sauvegarde de la biodiversité des semences...Leur point commun ? Ils ont compris qu'on ne changerait pas la société si l'on ne changeait pas aussi la façon dont nous nous nourrissons.