Paul Solinas, 64ans, a connu tous les postes de la mine : piqueur, haveur, porion chef … Trente quatre ans de service, et une nostalgie profonde pour l'état d'esprit de la mine : « La mine, c'était la famille. Un pour tous, tous pour un. » Cet habitant de Saint-Avold explique pourquoi il revient rarement à Freyming-Merlebach. La fin des mines n'a pas seulement fragilisé l'emploi dans la région, elle a aussi cassé les villes.