Au-delà de la confiscation du pouvoir, des institutions congolaises par une clique de malfrats qui gèrent la république bananière de la RDC, le Président fait des siennes en donnant l’ordre pour la confiscation et le transfèrement du corps de Floribert CHEBEYA vers le Kivu (Bukavu). Pourquoi ce revirement, a-t-il peur de quoi, pourquoi cette précipitation ?
La célébration du cinquantenaire de la RDC est assombrie par cet assassinat odieux de ce vaillant combattant de la liberté à la notoriété internationale. D’aucun pouvait imaginer, le tollé, les répercussions qu’ils auraient lieu de cette intrigue judiciairo-policière qui échapperait à présent au régime en place.
Joseph KABILA, pour se dédouaner de cette tragi-comédie, il fait contre mauvaise fortune, bon couer d’ouvrir les portes de la RDC aux observateurs, enquêteurs et spécialistes de la criminalité sur la pression de la communauté internationale pour que l’enquête soit couronner de succès. Il avait oublié au passage dans son plan d’élimination, ces paramètres qui font voler en éclat les préparatifs du 30 juin 2010.
D'après le Réseau national des Organisations des Droits de l'Homme du Congo (Renadhoc), l'enterrement serait programmé le 30 juin au cimetière de la Gombe, en plein centre de Kinshasa, qui fêtera à quelques centaines de mètre de là l'indépendance de la RDC sur le boulevard du 30 juin. Les associations de droit de l’homme voulaient en découdre avec cette voyoucratie en profitant avec le hasard du calendrier pour marquer les esprits. En ayant une tribune sur tous les regards qui seront tournés ce jour-là vers les festivités du cinquantenaire, en présence de nombreux invités étrangers.