18 mai 2010, Journée thématique "Hépatite C : les expériences qui marchent".
Résumé de la présentation par le Docteur Bernard Penicaud d'un programme d'échange de seringues en pharmacies à Niort suivi d"un débat modéré par Nicolas Bonnet (Pharmacien, Administrateur de l'AFR).
La prévention de l’hépatite C ne se résume pas à un effort de pédagogie de l’injection aseptique. La proximité et la gratuité de l’accès au matériel stérile sur l’ensemble du territoire sont deux des conditions nécessaires au contrôle de l’épidémie du VHC. Prévenir les risques consiste alors en tout premier lieu à mettre à disposition du matériel stérile en des endroits divers et variés. La mise en place de PES au niveau des pharmacies d’officine met à profit cette proximité (23000 pharmacies d’officine sur tout le territoire pour 55 heures d’ouverture hebdomadaire en moyenne). Différents PES officinaux ont déjà été implantés dans quelques villes françaises (Dijon, Perpignan ou Ivry-sur-Seine, etc.) et à l’étranger, notamment au Royaume-Uni. Le premier bilan de ces programmes est largement en faveur de leur développement. Ils ont notamment permis de considérablement augmenter la quantité de matériel distribué et d’améliorer les relations entre les usagers et les pharmaciens favorisant ainsi l’accès aux soins et valorisant le réseau de santé local. Comment travailler et améliorer le lien entre les pharmaciens et les structures de RDR ? Le développement de PES officinaux peut-il se faire à partir de structures de RDR ? Quels partenariats possibles ? Avec quels financements ?