Dans Bonté divine, un pièce écrite par Frédéric Lenoir et Louis-Michel Colla, les spectateurs du théâtre de la Gaîté-Montparnasse ont pu voir Roland Giraud incarner un prêtre en proie au doute, donnant la réplique à un rabbin, un imam et un bonze au cours d’une intense discussion à huis-clos. Le sujet de cette comédie qui conjugue l’humour à la profondeur n’est évidemment pas étranger au rapport personnel qu’entretient l’acteur au message religieux, et à la manière dont il s’efforce de le mettre en œuvre pour son compte dans sa propre vie, jusque dans les épreuves et les doutes. Car « il n’existe pas de croyants ou d’incroyants purs et durs », explique Roland Giraud.
Dans l’entretien qu’il a accordé à e-ostadelahi, il revient sur son parcours spirituel et quelques-unes des dimensions pratiques de son idéal de vie : la force des valeurs de foi et de confiance, l’expérience de l’altruisme, la fonction de la prière.